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Affichage des articles du 2011

Non, rien...

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Juste une info. Le meilleur groupe au monde vient d'Akron, Ohio.

I'll stay here

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La crise financière devenue la crise des PIGS (Portugal, Italy, Greece & Spain, dans l'acception originale...) devenue la crise de l'Europe devenue la crise de la dette souveraine devenue la crise de la Grèce devenue la crise de l'Europe... Que nous enseigne ce cycle ininterrompu d'événements récents passés au filtre des travaux de science politique. On peut considérer qu'ils "donnent à voir" quelques éléments récurrents de l'analyse de l'intégration, qu'ils rappellent le caractère particulier des instances communautaires et du caractère (pseudo-)démocratique de l'Union européenne, qu'ils interrogent sur le possible caractère exceptionnel de la crise actuelle et sur la capacité effective des acteurs politiques à y faire face. Sur le premier point, les "crises" actuelles peuvent être rattachées à des analyses ou interprétations contrastées. Les fonctionnalistes/optimistes rappelleront que l'Union européenne n'a av

Il était temps...

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Petite reprise de contact. Parfois, les métaphores semblent avoir une signification "physique" : le temps passe, le temps manque. Il était plus que temps que je revienne ici... En parlant du temps, la temporalité politique semble bien avoir changé avec les primaires "socialistes" ou "citoyennes". L'une des divisions un peu simple faite en science politique repose sur l'opposition entre action publique et action politique. La première désigne l'action gouvernementale, l'élaboration des politiques publiques, ce qui fait l'ordinaire du travail bureaucratique. La seconde recouvre plutôt l'espace électoral, le cycle des élections, les mobilisations partisanes et les évolutions de l'opinion. Les deux s'inscrivent le plus souvent dans des temporalités séparées, d'abord et avant tout parce qu'elles n'ont pas le même rythme. L'action publique est tantôt lente, déterminée par les procédures administratives, tantôt &quo

Partir...

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Jakie Quartz, Maximum Respect

Je devrais pourtant le savoir (mais les piqures de rappel, c'est bien aussi, merci à Laurent Bouvet), je devrais avoir en tête un certain nombre de commandements : 1. Ne jamais écrire à la suite d'un agacement passager (ou alors relire, attendre). C'est comme shooter dans un caillou : ça peut paraître une bonne idée sur le moment, mais on peut aussi l'envoyer n'importe où. 2. Ne jamais être elliptique... 3. Ne jamais oublier que le web est un espace public où subsistent des comportements privés. Mon post précédent a provoqué quelques réactions. En le relisant, je dois reconnaître que j'ai déjà fait plus subtil, mais après tout... Même si je ne suis pas sûr qu'il faille réellement procéder à cette exégèse, quelques éclaircissements me paraissent bienvenus. Ces précisions ne sont en rien des dénégations (je ne retire rien de ce que j'ai écrit et, de toute façon, j'ai paumé le caillou ...), mais je reconnais une erreur, on le verra (effet d'annonce,

Post-It 14

Que dire, hein ? Tout le monde ne parle plus que de ça. Une histoire qui joue sur des polarités multiples et porteuses de discours en tous genres : homme vs femme ; gouvernants vs gouvernés ; public vs privé ; riches, puissants et célèbres vs pauvres, isolés et inconnus. Après Clinton, c'est en tout cas la deuxième histoire globale de ce genre. Et on en a pas fini. Pendant ce temps, les campagnes continuent. Au Parti socialiste, c'est l'appareil contre le momentum (cette dynamique de campagne isolée par les commentateurs aux Etats-Unis pour les candidats aux présidentielles qui "montent" dans l'opinion, les médias et les sondages) avec Hollande en parfait contre-emploi cinq ans après (mais c'est vrai qu'il a minci, t'as vu ?). Chez les Verts, c'est toujours la même impossibilité à désigner un candidat (Pourquoi Duflot n'est pas candidate ? Toujours rien compris..., ces écolos). Au moins, à droite et à l'extrême-droite, les choses sont à

Good Man...

Post-It 13

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Dures limites... C'est le printemps, on sent un truc spécial dans l'air, non ? Catastrophe majuscule au Japon, guerres en Afrique, élections "encourageantes"... A lire la presse et à surfer sur le net, je perds mon temps et suis frappé par la légèreté... des commentaires des acteurs politiques ou des analystes sur tous ces événements. Sur les conflits en cours (car la France est en guerre), je préfère aux propos des éditorialistes et intellectuels organiques les petits billets ou interviews des militaires qui s'expriment parfois pour rappeler que, derrière les images, les mots un peu creux, les visages solennels, il y a des morts . Et les hésitations d'Obama, brocardées par les "spécialistes", me plaisent aussi pour cette même raison. Quant aux élections présidentielles (car, les cantonales, franchement...), je reste stupéfait des titres des journaux qui s'interrogent sur la possibilité de voir Nicolas Sarkozy ne pas se représenter. Qui peut l

Ce que le président devrait savoir...

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Encore un remaniement (marche pas bien cette bagnole, y'a des boulons tombés de partout...). Ce qui m'intéresse est moins de savoir si Juppé va sauver Sarkozy ou encore de s'inquiéter de la retraite (politique) anticipée de MAM, mais ce que tous ces changements et ces blocages dans le processus décisionnel révèlent sur la pratique du pouvoir présidentiel. J'ai donné récemment à lire dans plusieurs cours un article intéressant de Andrew Rudalevige, "Therefore, Get Wisdom: What Should the President Know, and How Can He Know It?" Governance , vol. 22, n°2, 2009, pp. 177-187. L'analyse n'y est pas très originale, mais elle insiste sur plusieurs éléments importants dans l'analyse de la pratique successive des présidents américains. Le point de départ, assez classique, repose sur l'idée de rationalité limitée : soumis à des flux d'informations multiples et incomplets, les acteurs décisionnels, en particulier les présidents, doivent maximiser l