Post-It 14

Que dire, hein ? Tout le monde ne parle plus que de ça. Une histoire qui joue sur des polarités multiples et porteuses de discours en tous genres : homme vs femme ; gouvernants vs gouvernés ; public vs privé ; riches, puissants et célèbres vs pauvres, isolés et inconnus. Après Clinton, c'est en tout cas la deuxième histoire globale de ce genre. Et on en a pas fini.
Pendant ce temps, les campagnes continuent. Au Parti socialiste, c'est l'appareil contre le momentum (cette dynamique de campagne isolée par les commentateurs aux Etats-Unis pour les candidats aux présidentielles qui "montent" dans l'opinion, les médias et les sondages) avec Hollande en parfait contre-emploi cinq ans après (mais c'est vrai qu'il a minci, t'as vu ?). Chez les Verts, c'est toujours la même impossibilité à désigner un candidat (Pourquoi Duflot n'est pas candidate ? Toujours rien compris..., ces écolos). Au moins, à droite et à l'extrême-droite, les choses sont à peu près claires. Je n'espère pas de bonnes surprises de la campagne. Et ce n'est pas fini.
En science politique, on s'amuse bien aussi. Des recrutements localisés (foutue LRU), du sectarisme sous couvert de pluralisme, de la bonne incompétence crasse. Et on a une campagne électorale, nous aussi, hein ? Bientôt les élections au Conseil National des Universités (CNU), l'instance nationale qui se prononce sur les qualifications aux postes de Maître de Conférences et, bientôt, sur les évaluations nationales des enseignants-chercheurs. Dans le collège des professeurs, à ma connaissance, trois listes sont déjà constituées. Une liste de "sortants" aux accents œcuméniques et pluralistes, une liste concurrente aux accents "sociologie politique" et une dernière liste aux accents œcuméniques et pluralistes (mais pas le même œcuménisme ni le même pluralisme apparemment). Je n'espère pas de bonnes surprises de la campagne et le CNU sera probablement difficile à organiser, voire ensuite à gérer. Et on en a pas fini.
Alors...

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est vrai que la réapparition de F. Hollande sur les écrans, cela fait tout drôle...

C'est bizarre comme on a la même appréhension face à cette campagne 2012. Peut-être nous ne faisons pas confiance à l'électeur des primaires (socialistes et écologistes) pour "faire le bon choix".

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