La semaine passée, grand oral à Sciences Po Grenoble. Comme chaque année depuis mon arrivée en 2001, j'occupais la présidence de l'un des jurys pour cette épreuve particulière, puisqu'il s'agit d'interroger les étudiants sur un sujet ou sur un texte généralement liés à l'actualité, avant de dériver vers des questions de connaissance plus générales, qui ont trait aux cours suivis depuis leur entrée à Sciences Po. Par le passé, cette épreuve générait un stress invraisemblable chez les étudiants, non seulement parce qu'elle avait un coefficient élevé, mais aussi parce qu'elle marquait symboliquement la fin de la scolarité. Tous les étudiants et enseignants qui ont vécu l'épreuve ont leur lot d'anecdotes sur les comportements irrationnels (qui s'achevaient même parfois en service psychiatrique...) et sur les pleurs qu'engendrait chaque année l'exercice. Lors de mes premières années à Sciences Po Grenoble, j'avais d'ailleurs acquis...